CONSEIL NATIONAL DES
CHARGEURS DU CAMEROUN

Dans le cadre des opérations d’import-export, le Cameroun se prépare à lancer « ePhyto », une plateforme digitale de délivrance des certificats phytosanitaires des marchandises, selon les conclusions d’une récente réunion multiacteurs (ministère de l’Agriculture, douanes, Guce, Sodecoton, exportateurs…) tenue à Yaoundé.

 

Cette plateforme numérique, explique le Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guce), permet aux pays d’échanger des certificats entre eux à travers leurs systèmes nationaux ou à travers un système générique mis à la disposition de ceux n’en disposant pas.

 

« À ce jour, les procédures à l’exportation avec cette nouvelle plateforme au niveau des ports de Douala et Kribi sont en bonne voie. Il reste à poursuivre la formation des autres acteurs intervenants dans la délivrance du certificat phytosanitaire tel que les colis postaux, aéroports, les frontières terrestres et d’entamer l’import dès le 1er août 2022 et la réexportation par la suite », apprend-on.

 

Le Guce explique que c’est face à la demande insistante des partenaires de la place portuaire, notamment ceux des filières cacao-café et bois, qu’un accent a été mis sur la digitalisation et l’optimisation du certificat phytosanitaire. Ce document est un véritable passeport pour les végétaux et les produits végétaux en mouvement dans le commerce international.

 

Cependant, le certificat phytosanitaire restait un document local, que l’exportateur recevait dans son interface, devait encore l’imprimer et le présenter au service phytosanitaire pour signature. Ce qui causait des goulots d’étranglement. « Avec les optimisations effectuées pour le lancement de cette phase pilote, la signature électronique a été introduite avec la suppression des déplacements physiques des opérateurs au niveau du poste police phytosanitaire pour la signature manuelle », apprend-on.

 

En attendant le lancement de cette plateforme, apprend-on du Minader, les opérateurs économiques ont déjà posé la problématique du changement de la destination après le départ de la marchandise. En effet avec l’avènement du ePhyto, le certificat sera disponible dès son émission à l’organisation nationale de la protection des végétaux (ONPV) de destination alors qu’avant il était possible de changer sous réserve de la présentation de l’original.

 

 « Les opérateurs souhaitent continuer à avoir la possibilité de modifier la destination finale, car la destination est parfois fournie de la part des traders qu’après le départ des marchandises », explique-t-on. En guise de réponse, il a été recommandé à ces opérateurs de sensibiliser les traders afin de prendre des disposions évitant des changements de destination sur le tard.

 

Source : Investir au Cameroun

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