Le Cameroun a accueilli, les 27 et 28 août 2025 dans la ville de Douala, la conférence des femmes africaines du secteur maritime en abrégé WIMAFRICA, en marge de sa 4e assemblée générale, placée sous le très haut patronage du Chef de l'État, Son Excellence Paul BIYA. L'évènement a réuni près de 300 femmes venues des pays africains tels que l'Angola, le Bénin, le Gabon, le Kenya, le Maroc, le Nigéria, la RD Congo, la Sierra Leone, le Togo ainsi que le Cameroun, pays hôte.

La cérémonie d'ouverture a été rehaussée par la présence de quelques autorités administratives et personnalités importantes de la place portuaire à l'instar du Directeur Général du Port Autonome de Douala, M. Cyrus NGO, et le Directeur Général du Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC), M. Auguste MBAPPE PENDA, par ailleurs Président d'honneur de WIMA-CAMEROON.

Cette conférence a connu plusieurs articulations clés autour du thème « Défis et opportunités pour les femmes en Afrique ». Dans son allocution, le Président d'honneur de WIMA-CAMEROON a exprimé son appréciation pour la résilience des femmes et a salué cette initiative lancée en 2015 et qui souffle une dixième bougie cette année. 

Les panélistes lors de la conférence ont exposé sur l'inclusion des femmes dans les politiques de développement de l'économie bleue au Cameroun et en Afrique et le rôle de celles-ci dans la chaîne de valeur halieutique pour une sécurité alimentaire durable au niveau local ; la formation, le renforcement des capacités des femmes et l’entrepreneuriat féminin dans l'économie bleue ; et la digitalisation, la sécurité-sûreté et l'économie bleue dans les ports. Les échanges ont mis en lumière le rôle clé des femmes dans ce secteur presque réservé aux hommes.

Le secteur maritime, bien que caractérisé par d'énormes défis, offre une pléthore de métiers pratiqués par des femmes et capables de promouvoir l'économie bleue. Son optimisation nécessitera l’encadrement et l'éducation des femmes à la gestion durable des ressources maritimes, l'utilisation des technologies modernes et la création de coopératives dans le but de faciliter l'accès aux financements, mais surtout pour qu’elles puissent travailler en synergie. Les femmes africaines ne se contentent plus d’être passagères, mais comptent prendre les rênes de l’économie bleue sur le continent ».