CONSEIL NATIONAL DES
CHARGEURS DU CAMEROUN

Les cadres de cette structure bénéficient depuis le mars dernier d’un stage d’imprégnation.

 

Il est clair que dans la sous-région Afrique centrale, le Cameroun occupe une place de choix en matière de commerce extérieur. Les acteurs locaux de ce domaine d’activités regorgent de nombreuses compétences au regard de leur expérience et des atouts dont ils disposent. C’est le cas du Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC), dont le rôle est d’assurer l’assistance et la défense des intérêts des chargeurs sur toute la chaîne de transport, en vue de contribuer à la promotion du commerce international.

 

Les actions menées jusqu’à présent par le CNCC ne sont pas passées inaperçues. A cet effet, une délégation de cinq cadres du Conseil Centrafricain des Chargeurs (CCAC) est depuis quelques jours au Cameroun. Reçue par Younouss Soungui, Directeur Général Adjoint du CNCC, elle va bénéficier pendant une semaine d’un stage d’imprégnation qui s’inscrit en droite ligne des recommandations de l’Union des conseils des chargeurs africains (UCCA), qui prône l’échange d’expériences entre les Conseils des chargeurs pour une meilleure assistance à leur encontre.

 

L’UCCA est un organe spécialisé de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC). Il regroupe les conseils nationaux des chargeurs et organes assimilés des Etats de ces deux sous-régions, en application des dispositions de la 3e Conférence maritime des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (CMEAOC) tenue à Accra (Ghana) du 23 au 26 février 1977. Le siège de l’Union est fixé à Douala au Cameroun, conformément à l’accord de siège signé entre l’UCCA et la République du Cameroun le 29 Novembre 1988. De part cet accord, l’on apprend que le gouvernement camerounais reconnaît la personnalité juridique de l’UCCA comme organisation internationale. De ce fait, cette dernière jouit du statut accordé aux missions diplomatiques accréditées au Cameroun. Les objectifs de l’UCCA sont entre autres : le renforcement des mécanismes de consultation et de négociation avec les conférences maritimes ; les armements dont les navires desservent les ports africains et/ou tout groupement d’intérêts armatoriaux, les auxiliaires et de façon générale tous les intervenants de la chaîne de transport ; l’établissement et l’entretien des relations de coopération avec les entreprises et les associations de transport, les ports, les Conseils des chargeurs des pays non membres, les organisations et les institutions sous régionales, régionales et internationales ; la promotion de la facilitation et de la fluidité du trafic en transit en faveur des pays sans littoral ; la réduction et la maîtrise de l’incidence du coût des transports sur les économies des Etats africains ; le renforcement de la coopération entre les organismes membres.

 

Notons que, la RCA étant en pleine reconstruction, ce n’est pas la première fois que ce pays se tourne vers le Cameroun. En janvier 2020, une délégation du CCAC s’était déjà entretenue avec plusieurs hauts responsables du Port autonome de Kribi. L’objectif de cette rencontre était d’explorer les opportunités d’affaires qu’offrait le PAK en termes d’investissements et de passage de marchandises.

 

Source: Le Financier d'Afrique, No. 1016

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